Forestou 1 an après

Sur les 19 maisons habitables présentes sur la parcelle du Forestou Creis, BMH en a fait raser 15 et a déclaré le terrain vague en “gestion écologique”… (saupoudré à l’amiante), 4 maisons sont encore debout.

Après l’expulsion, les personnes ont subi un véritable acharnement de la part de la Préfecture du Finistère et de la Sous-Préfecture de Brest: pluie d’Obligation de Quitter le Territoire Français, assignations à résidence, expulsions illégales du territoire, arrestation à la sortie de l’école et rétention des enfants pendant 24h sans aucun motif.

Sur les 44 habitant-e-s expulsées illégalement par BMH, seulement 4 sont logé-es par les autorités à ce jour, 7 personnes ont préféré quitter Brest , une vingtaine sont actuellement mises à l’abri dans les locaux associatifs du Claj aux Quatre Moulins, une dizaine sont accueillies et hébérgées solidairement dans des lieux de vie collectifs ou chez l’habitant, à la ville ou en campagne, d’autres occupent quelques uns des 6500 logements vides de Brest.

Face à un contexte où la xénophobie, la répression et le déni s’amplifient, la somme des actes, des actions solidaires et complémentaires a permis qu’aucun-e ex-habitant-e du Forestou ne soit à la rue dans la ville de Brest. Pour y parvenir, des personnes se sont mobilisées, du Collectif contre la loi travail, de l’Avenir, du PL Guérin, du Claj, des étudiant-e-s et membres du personnel de la Faculté Segalen, des syndicalistes de la Maison du Peuple et d’autres de manière individuelle.

La situation s’empirant, soyons d’autant plus nombreux et nombreux-ses dès Samedi 14h pour cette journée d’actions afin qu’il n’y ait personne à la rue cet hiver encore.

Banderoles, pancartes, carton, ficelle, gouache, bombes de peinture, instruments de musique… sont les bienvenu-e-s

Programme en évolution permanente. zeropersonnealaruebrest@riseup.net

Non A L’Expulsion De Mohamed Mardi 20 Juin

Mohamed, journaliste venant de Somalie a eu un renvoi programmé vers le Danemark ce mardi 20 juin à 6h15.
Il risque l’expulsion vers la Somalie, avec en arrière
plan, le danger de mort, notamment au vu son métier qui y est particulièrement exposé.
La préfecture empêche le droit à un réexamen de sa situation en France.

Mobilisation :

  • pétition en ligne
  • Lundi 19 juin : rassemblement, RDV à 17H place de la Liberté à #Brest.
  • Mardi 20 juin : mobilisation, RDV à 5h15, aéroport Brest-Guipavas.

Communiqué de presse (PDF)

Comment agir ?

Des propositions pour se mobiliser :

appeler les autorités

Pour exprimer sa désaprobation totale, sa colère, sa tristesse, son dégout… de voir des êtres humains traités de cette manière.

Préfecture (Quimper)
Téléphone : 02.98.76.29.29
Fax : 02.98.52.09.47
Courriel : prefecture@finistere.gouv.fr

Sous-préfecture (Brest)
Téléphone : 02 98 00 97 00
Fax : 02 98 43 26 32

Mairie Brest
Téléphone : 02.98.00.80.80
Courriel : contact@mairie-brest.fr
Facebook : https://www.facebook.com/Brestfr-157090957686042/

Contacter la presse

Pour les interroger sur leur silence sur cette situation et les inviter à diffuser l’information.

Le Télégramme de Brest
Téléphone : 02.98.33.74.00
et : 02.98.88.26.32
Courriel : brest@letelegramme.fr
Facebook : https://www.facebook.com/letelegramme

Ouest-France Brest
Téléphone : 02.98.33.22.00
Courriel : redaction.brest@ouest-france.fr
Facebook : https://www.facebook.com/ouestfrancebrest/

France 3 Iroise
Téléphone : 02.98.43.51.60
et : 06.12.48.64.10
Courriel : iroise@francetv.fr
Facebook : https://www.facebook.com/pages/France-3-Iroise/171838099511018

France Bleu Breizh Izel
Téléphone : 02.98.43.11.47
et : 02.98.55.29.23
Courriel : bleubreizhizel@radiofrance.com
Facebook : https://www.facebook.com/FranceBleuBzh

Ramener des instruments de musique, de la peinture, de quoi manger…

S’exprimer

En prenant une affiche, un drap, faire un dessin, écrire, peindre…

Mobilisation contre les expulsions programmées

Appel à se rejoindre, jours et nuits.
Venez écrire vos messages, déposer vos empreintes, vos instruments de musique… jusqu’à l’annulation des expulsions .
Place de la liberté Brest

#stopExpulsions #stopDublin

En ce moment, sur la place de la Liberté à Brest. Mobilisation jour et nuit jusqu’à la déprogrammation de 7 expulsions vers le Darfour, l’Ethiopie, la Somalie via l’Italie, l’Allemagne et le Danemark

Des messages de soutien reçus…

Deux messages reçus par mail.

Le premier message de soutien est un communiqué de la FSU

*INCOMPRÉHENSION ET COLÈRE APRÈS LES EXPULSIONS AU FORESTOU*

Ce matin à Brest suite à une action en justice, 43 personnes ont été expulsées d’un groupe de maisons occupées dans le quartier du Forestou, sans attendre le réexamen lundi prochain de l’ordonnance sur requête commandant l’expulsion, pourtant déclaré recevable par le président du tribunal de grande instance.

Ces maisons appartiennent à Brest Métropole Habitat, office public de l’habitat de BMO, maître d’ouvrage pour le compte des collectivités locales sur l’ensemble du territoire du pays de Brest. Son Conseil d’administration est présidé par le maire de Brest, président de BMO.

Ces maisons vides précédemment occupées par des familles de cheminots ont permis de loger dans des conditions décentes depuis plusieurs mois des dizaines de migrants auparavant sans logis, et notamment de scolariser les enfants à l’école publique du Forestou.

La FSU ne comprend pas et s’indigne qu’une majorité politique qui n’est pas d’extrême droite ait pris cette initiative :

-le terrain concerné ne fait l’objet d’aucun projet immobilier justifiant l’expulsion ;

-nous sommes à l’approche de l’hiver ;

-les familles et des dizaines de témoins ont assisté impuissants à la destruction partielle des lieux de vie. Trois personnes réfugiées sur un toit ont été violemment délogées sous l’œil des caméras, conduites au commissariat et placées en garde à vue ;

-le Conseil départemental manque de solutions de logement pour les migrants.

La FSU appelle à un changement de politique à l’égard de personnes qui après avoir risqué leur vie pour fuir la guerre et la misère nous font l’honneur de leur présence en France.

Le deuxième message à lire en pdf : Le Forestou répondait à une situation d’urgence existant depuis des mois. Son expulsion, une agression contre les laissé.e. pour compte de la course au profit