Forestou 1 an après

Sur les 19 maisons habitables présentes sur la parcelle du Forestou Creis, BMH en a fait raser 15 et a déclaré le terrain vague en “gestion écologique”… (saupoudré à l’amiante), 4 maisons sont encore debout.

Après l’expulsion, les personnes ont subi un véritable acharnement de la part de la Préfecture du Finistère et de la Sous-Préfecture de Brest: pluie d’Obligation de Quitter le Territoire Français, assignations à résidence, expulsions illégales du territoire, arrestation à la sortie de l’école et rétention des enfants pendant 24h sans aucun motif.

Sur les 44 habitant-e-s expulsées illégalement par BMH, seulement 4 sont logé-es par les autorités à ce jour, 7 personnes ont préféré quitter Brest , une vingtaine sont actuellement mises à l’abri dans les locaux associatifs du Claj aux Quatre Moulins, une dizaine sont accueillies et hébérgées solidairement dans des lieux de vie collectifs ou chez l’habitant, à la ville ou en campagne, d’autres occupent quelques uns des 6500 logements vides de Brest.

Face à un contexte où la xénophobie, la répression et le déni s’amplifient, la somme des actes, des actions solidaires et complémentaires a permis qu’aucun-e ex-habitant-e du Forestou ne soit à la rue dans la ville de Brest. Pour y parvenir, des personnes se sont mobilisées, du Collectif contre la loi travail, de l’Avenir, du PL Guérin, du Claj, des étudiant-e-s et membres du personnel de la Faculté Segalen, des syndicalistes de la Maison du Peuple et d’autres de manière individuelle.

La situation s’empirant, soyons d’autant plus nombreux et nombreux-ses dès Samedi 14h pour cette journée d’actions afin qu’il n’y ait personne à la rue cet hiver encore.

Banderoles, pancartes, carton, ficelle, gouache, bombes de peinture, instruments de musique… sont les bienvenu-e-s

Programme en évolution permanente. zeropersonnealaruebrest@riseup.net